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L'excellent retour de Brooklyn Nine-Nine

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J'ai déjà parlé de  Brooklyn nine-nine  plusieurs fois et le fait est que j'adore cette série ! Il y a tout dedans : des personnages attachants, de l'action, des retournements de situation et bien sûr beaucoup d'humour. Car si Brooklyn 9-9 est une série se passant dans un commissariat, c'est avant tout : un sitcom ! Et ce sitcom est revenu en force sur nos écrans depuis le 18 mars.  J'ai donc vu les épisodes : 12, 13 et 14 de cette série et les ai trouvé excellents.

Dernier jour sur terre

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David Vann 4e de couverture : Le 14 février 2008, Steve Kazmierczak , 27 ans, se rend armé à son université . Entre 15 h 04 et 15 h 07, il tue cinq personnes et en blesse dix-huit avant de se donner la mort .  À l'âge de treize ans, David Vann reçoit en héritage les armes de son père , qui vient de mettre fin à ses jours d'un coup de revolver.  Quel itinéraire a suivi Steve Kazmierczak avant de se faire l'auteur de ce massacre ?  Quel parcours l'écrivain David Vann devra-t-il emprunter pour se libérer de son héritage ?  L'auteur retrace ici l'histoire de ce meurtrier, paria solitaire, comme tant d'autres. Comme lui par exemple, qui enfant se consolait en imaginant supprimer ses voisins au Magnum. Dans une mise en regard fascinante, l'auteur plonge dans la vie et l'esprit d'un tueur pour éclairer son propre passé, illuminant les coins obscurs de l'Amérique d'aujourd'hui où l'on se protège de tout

La petite boulangerie du bout du monde

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Jenny Colgan 4e de couverture : Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles . Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ? Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…  Mon avis : Un roman plein de bonne humeur ! En commençant ce roman, je savais qu'il avait tout pour me plaire : une héroïne jeune et un peu perdue (à la Sophie Kinsella dirais-je), les Cornouailles (qui me font tant penser à Daphné Du Maurier), et les critiques très positives m'ont vraiment donné envie de lire ce roman. Sans par

Le cheval pâle

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Agatha Christie 4e de couverture : Dans un bistrot de Chelsea , l'écrivain Mark Easterbrook surprend deux jeunes filles en train de se crêper le chignon. L'une d'elles, «pleine de fric» paraît-il, s'appelle Thomisa Tuckerton .  A quelque temps de là, Mark Easterbrook tombe sur un entrefilet : Thomisa Tuckerton est décédée, à l'âge de vingt ans.  Peu après, le père Gorman , qui venait de recueillir la confession d'une vieille dame, se fait assassiner. On retrouve sur lui une liste de noms, parmi lesquels celui de Mrs Tuckerton. Les autres sont ceux de personnes mortes de mort «naturelle».  Cela conduit Mark Easterbrook au Cheval pâle où trois sorcières s'adonnent au spiritisme et terrorisent leur entourage. Mais ce n'est pas le maléfice qui tue... Mon avis : Un très bon roman policier, bien sûr ! En lisant ce roman, j'étais persuadée de lire un nouvel Hercule Poirot et pour cause Ariadne Oliver est bien présente d

Les lieux communs qui m'agacent dans les séries

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Parfois, en regardant des séries télévisées, j'ai une impression de déjà vu. Pourquoi ? Tout simplement, parce qu'il y a beaucoup de choses qui sont trop vues et revues dans les séries télévisées et qui à la longue deviennent très agaçantes. Voici les situations qui m'énervent le plus : Le triangle amoureux : Exemple : Kate avec Jack et Sawyer C'est long. Le choix est beaucoup trop long à être fait. Pendant de longs épisodes, on se demande si le héros ou l'héroïne va choisir l'un ou l'autre. On choisit notre préféré. On a le droit à de nombreuses scènes entre l'un et l'autre.  Les épisodes durent et on préférerait qu'ils meurent tous pour ne plus avoir le droit à ces longs monologues montrant la dureté du choix et où le héros ou l'héroïne dit qu'il ne veut rendre personne malheureux (il fallait peut-être ne pas commencer par donner des espoirs aux deux mais bon... ce n'est que mon avis).

Les nombreuses vies de Miss Marple

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Jacques Baudou 4e de couverture : Miss Jane Marple - le miss n'est pas un détail, mais le signe d'une robuste défiance envers "les messieurs" - est le symbole parfait d'une Angleterre rurale à peine sortie des limbes victoriens, avec ses colonels retraités de l'armée des Indes, ses vieilles filles médisantes et ses manoirs malcommodes. Elle s'impose comme le summum de la figure du détective amateur , un limier hors pair aux intuitions fulgurantes dont l'originale méthode déductive est de nature ouvertement comparative et qui collabore de la plus heureuse façon avec les policiers professionnels.  Elle porte sur la gent humaine le regard peu amène, sans indulgence, de celle qui s'attend toujours au pire et qui est rarement détrompée.  Elle représente sans conteste la quintessence de l'œuvre d'Agatha Christie: une vieille dame sans merci. Un beau livre de référence, abondamment illustré : il propose une biographie détaillé

L'hôtel Stancliffe

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Charlotte Brontë 4e de couverture : Daté du 28 juin 1838, ce manuscrit récemment redécouvert au Brontë Parsonage Museum et inédit en France offre un exemple fascinant des premiers textes de Charlotte Brontë, alors âgée de vingt-deux ans, une dizaine d'années avant la publication de son chef-d'oeuvre, Jane Eyre.  Cette novella , composée de plusieurs scènes d'une grande fraîcheur, se déroule dans un pays imaginaire , inventé collectivement par Charlotte, son frère et ses sœurs, pour leur propre distraction. Charlotte y laisse libre cours à son imagination en décrivant avec ironie les exploits et les intrigues des personnages décadents du royaume d' Angria , au centre duquel se détache la figure très byronienne du duc de Zamorna.  Texte étonnant par ses licences - on y voit décrit avec beaucoup de réalisme les effets dévastateurs de l'opium - et sa modernité formelle, L'Hôtel Stancliffe permet de redécouvrir une dimension méconnue de l'