Jane Austen, Daphné Du Maurier et les autres... Parlons littérature anglaise!

  Kazuo Ishiguro Excellent Ayant vu et adoré l'adaptation cinéma des Vestiges du jour récemment, j'ai, bien entendu, eu très envie de me plonger dans le roman.  Et, le mieux qu'on puisse dire est que le film suit parfaitement l'intrigue du livre alors si vous avez aimé le film (et pas encore lu le livre), je ne peux que vous conseiller de lire l’œuvre originelle.  Les vestiges du jour se passe en deux temps.  Dans le présent, un vieux majordome part quelques jours en congés (ce qui est plutôt rare chez lui) pour retrouver une ancienne gouvernante.  Cette dernière a été pendant longtemps son alter-ego et le majordome espère qu'après un mariage, qu'il imagine malheureux, elle pourra reprendre du service dans la demeure dans laquelle il a toujours servi.  Alors, bien-sûr, nous replongeons dans les vieux souvenirs du majordome qui date des années trente et de la seconde guerre mondiale.  A cette période, la demeure était occupée par un anglais qui rêvait d'une r

  Laure de Chantal  Tout simplement génial Eh oui, me voici déjà de retour, avec un livre parlant de la mythologie grecque.  Mais, cette fois, je ne vous parle pas d'un roman mais bien d'un essai qui est à la fois intéressant et instructif.  Je connais pas mal de choses sur la mythologie grecque mais ce livre m'en a appris énormément et j'ai particulièrement apprécié le fait que l'auteure, Laure de Chantal, s'attache à revenir aux sources et à la langue grecque.  Je reviendrai sur ce ce point plus tard dans ma chronique.  Comme vous pouvez le devinez en lisant le titre de cette essai, ce livre parle essentiellement (mais pas exclusivement) des femmes qui "ont fait" la mythologie grecque.  Chaque chapitre nous de l'une d'entre elle.  Ainsi, vous aurez des chapitres sur Athéna, la déesse la plus emblématique de la mythologie, mais aussi sur les héroïnes telles Hélène ou Pénélope.  Nous avons aussi des chapitres sur les "créatures" mythi

  Jennifer Saint Pour ceux qui ne connaissent pas...  Comme vous le savez peut-être, j'aime beaucoup la mythologie grecque. C'est pourquoi, j'essaie de lire régulièrement des livres ou BD traitant de ce sujet.  Cette mythologie m'a, en effet, toujours fascinée.  Elektra parle, en réalité, de trois femmes (et pas seulement d'Electre).  Nous sommes à l'aube de la guerre de Troie.  Et, Cassandre, à Troie, sait que le retour de Paris, son frère, est mauvais signe. Non, pire que cela, Cassandre sait parfaitement que le retour de Paris va causer la chute de Troie.  Mais, Cassandre est maudite.  Ses visions sont réelles mais personne ne la croie jamais.  Ses avertissements restent, donc, comme toujours lettre morte.  Au même moment,  Clytemnestre se réjouit (ou presque) de la demande de son époux Agamemnon. Sa fille, Iphigénie, a été choisi pour être l'épouse d'Achille. Et, même si  Clytemnestre pense que sa fille est encore un peu jeune pour le mariage, elle s

  Herman Melville  Très bon Je pense que, comme moi, le nom d'Herman Melville résonne, pour vous, avec celui de Moby Dick. Ce roman est, effectivement, le grand roman de ce écrivain américain.  Bartleby est bien loin du pavé de Moby Dick.  Eh oui, le livre ressemble plus à une longue nouvelle puisque le livre ne dépasse pas les cent pages.  Mais, comme le capitaine Achab est un héros de roman puissant, Bartleby est un héros de nouvelle tout aussi bouleversant.  Enfin, bouleversant n'est, peut-être, pas le mot adéquate.  Bartleby est plutôt intrigant.  Et, il l'est à plus d'un titre.  Dans une étude de notaire nex-yorkaise (oui, nous sommes loin des océans dans cette nouvelle), Bartleby est embauché comme étant un commis aux écritures.  Le bureau est composé de trois personnes et le notaire n'a pas vraiment eu de chance avec ses employés.  En effet, l'un d'eux est alcoolique tandis que l'autre semble s'énerver lorsque l'alcoolique est calme.  Bart

  Jane Austen retraduit par Clémentine Beauvais Comme vous le savez maintenant, j'ai une profonde admiration pour Jane Austen. Je collectionne, j'ose le dire, tous ce qui à trait à cette auteure.  Et, avant les vacances d'été, j'ai participé à deux crowdfunding mettant en avant Emma de Jane Austen.  L'un était par Tibert éditions, et, était un Emma illustré par Margaux Motin (un magnifique livre qui est un régal pour mes yeux).  L'autre était une retraduction faite par Clémentine Beauvais. Cette retraduction nous promettait de faire ressortir toute l'humour de Jane Austen.  Pour cette chronique, je vais, donc, essentiellement me concentrer sur la retraduction. En effet, je connaissais déjà l'histoire d'Emma (et j'adore cette histoire) et je ne pourrais que vous répéter que si vous ne l'avez pas encore lu, il est temps de lire Emma de Jane Austen.  Emma nous conte l'histoire d'une jeune femme qui aime se jouer un peu marieuse. Elle est

  Henry James Excellent J'avais très envie de lire cette nouvelle fantastique d'Henry James. En effet, j'en avais beaucoup entendu parler (il faut dire que tout le monde ou presque a entendu parler de ce classique de la littérature anglaise).  Et, bien entendu, on m'en a beaucoup parlé en bien.  Malgré cela, je savais très peu de choses de cette nouvelle   Tout commence avec une lettre.  La lettre est d'une femme morte il y a plus de vingt ans. Elle conte une histoire qui l'a bouleversée.  La femme a été la gouvernante de deux enfants.  A son arrivée, elle apprend, par une lettre (oui cela fait deux lettres) que le garçon de la famille s'est fait renvoyer.  On ne sait que peu de choses de ce renvoi.  Mais, quand on rencontre les deux enfants, pour la première fois, on se dit que les deux enfants sont deux petits anges.  Deux enfants sages.  La fille comme le garçon.  Pourtant, au fur et à mesure de l'histoire, de drôles de choses se passent.  La gouverna

  Pierre Bayard Très bien Je vous ai parlé récemment de Pierre Bayard, pour une autre de ses enquêtes policières. En effet, Pierre Bayard n'était pas convaincu par la fin des Dix petits nègres . Il a, donc, décidé d'enquêter et de se faire sa propre opinion sur la fin du roman.  Et, pour lui, Agatha Christie s'est complètement trompée en écrivant qui était le coupable.    Cette fois, Pierre Bayard s'attaque à une autre classique de la littérature.  Pour lui, Œdipe n'est pas coupable. Non, Pierre Bayard ose le dire, ce n'est pas Œdipe qui a tué son père.  Pour nous, le prouver, l'auteur français revient au sources du texte de de Sophocle.  Il nous donne du grain à moudre et nous démontre que l'histoire telle que Sophocle l'a racontée n'est pas plausible.  En bref, Pierre Bayard s'amuse.  Il n'hésite pas à égratigner le texte originel en montrant que certaines phrases sont un peu trop mystérieuses pour ne pas dire complètement tordues.  Et,

  Evelyn Waugh Bien... À l'occasion d'une conférence sur Evelyn Waugh, j'ai eu envie de découvrir un de ses romans les plus connus : Grandeur et décadence.  Evelyn Waugh est un écrivain anglais du 20e siècle.  Il est connu pour son écriture ironique où il met en boîte la société anglaise (cela me rappelle un peu quelqu'un, pas vous ?).  Et, Grandeur et décadence en est un bon exemple.  Jugez plutôt... Paul Pennyfeather est déculotté par ses camarades d'Oxford. Oui, il se retrouve sans son pantalon devant pas mal de monde.  Il est alors accusé d'attentat à la pudeur et est donc renvoyé de l'université.  Paul se retrouve sans un sou et sans diplôme. Pire, on croit qu'il est coupable d'attentat à la pudeur... Que lui conseille t-on alors, à votre avis ? Eh bien, on lui conseille de devenir professeur.  Oui, je vous l'ai dit Evelyn Waugh est drôle et sarcastique.  Il aime se moquer de la bonne société et de son hypocrisir.  Bref, Paul deviendra vraim

  Ernest Hemingway Bien J'ai lu très peu de livres d'Ernest Hemingway.  Il est pourtant un auteur connu et reconnu.  Il a même reçu le prix Nobel de la littérature, c'est dire.  Le jour se lève aussi a été publié, pour la première fois, en 1926. C'est le premier grand succès de l'auteur américain. Il raconte l'histoire de Jake Barnes, un vétéran de la première guerre mondiale.  Ses blessures l'ont rendu totalement impuissant.  Et, le pauvre Jake aimerait vivre une histoire d'amour avec Lady Brett.  Mais, son impuissance, ne lui permet pas de vivre cet amour.  Jake va boire.  Beaucoup.  Trop.  Jake va aussi travailler ou essayer de travailler en tant que journaliste.  Enfin, Jake va reporter une partie de ses frustrations sur un passe-temps qu'il adore : la corrida. Il passera son temps libre à les regarder. Lady Brett n'est pas mieux au point.  Elle est fiancée à Michael mais on devine qu'elle aime Jake.  Sans espoir et ses comprendre ce dern

  Maurice Druon Bien La fin des hommes regroupe, en réalité trois romans : Les grandes familles, La chute des corps et Rendez-vous aux Enfers.  Les grandes familles a reçu le prix Goncourt en 1948 et a été adapté à l'écran en 1958. C'est après avoir vu cette adaptation que j'ai eu envie de lire ce pavé de Maurice Druon. J'aime beaucoup Jean Gabin et, encore une fois, dans ce film il montre l'étendue de son talent.  Il campe un patriarche plus vrai que nous.  Un patriarche qui régente sa famille, et, qui a envie de garder son pouvoir sur cette dernière.    Le roman raconte, donc, l'histoire  de Noël Schoudler. Il est un grand dirigeant d'une grosse entreprise qu'on peinerait à qualifier de familiale tant elle est immense.  Le patriarche a une activité dans la presse : il possède un journal. Il a aussi des parts dans une banque et une entreprise de sucre.  Noël Schoudler a, également, un certain pouvoir politique puisqu'on sent que le pouvoir politique

  Thomas Hardy Bien Jocelyn est un sculpteur de vingt ans.  Il a souvent été amoureux.  Très souvent. Celle qui est choisie, celle qui est aimée et appelée par lui l" "Bien-aimée".  Bien-aimée pendant qu'elle est aimée c'est vrai.  Mais, ensuite, avec le temps ou quand une autre femme survient la bien-aimée devient rapidement la plus aimée du tout.  Oui, tel est Jocelyn.  Amoureux et inconstant.  Tel est réellement Jocelyn. A 20 ans, il s'éprend d'Avice Caro. Elle deviendra sa bien-aimée et les deux jeunes gens se fiancent.  Avice était un peu inquiète puisqu'elle savait que Jocelyn est aussi inconstant qu'imprévisible mais Avice veut y croire.  En d'autres termes, elle aime Jocelyn.  Malheureusement, Jocelyn étant Jocelyn. Les fiançailles seront vite rompues.  Jocelyn a rencontré une autre femme.  La bien-aimée a revêtu une autre forme. Vingt ans plus tard, Jocelyn rencontre la fille d'Avice. Complètement, par hasard.  Jocelyn n'est t

  Honoré de Balzac Excellent ! Comme vous le savez maintenant, j'essaie, de temps en temps, de lire des classiques afin de parfaire ma culture générale et littéraire.  Je le dis souvent lorsque je parle de la lecture des classiques littéraires, mais, je sais que beaucoup sont comme moi et ressent la même "peur" que moi à l'idée de lire un livre dit "classique de la littérature".  Eh oui, une peur : parce que je ne me sens pas toujours légitime à avoir ce genre de lecture, ou, parce que je me dis que je ne vais ni comprendre ni aimer le livre.  Bien que je lise beaucoup, je ne peux pas dire que mes professeurs de français m'aient fait partager leur amour de la littérature.  Au contraire, ils ont malheureusement renforcé ces peurs...   Pourtant, lorsque je lis des classiques, je me dis que ceux sont vraiment de très bons livres et je les aime et ai envie de les relire.  Je découvre peu à peu Balzac. Et, j'aime son écriture et ses histoires.    Dans ce

 Antoine Aubin, José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental    Très bien Comme vous le savez maintenant, j'ai découvert le duo Blake et & Mortimer sur le tard. Cela ne m'empêche pas (bien au contraire) de me jeter sur les nouveaux tomes de la série à chaque fois qu'un nouveau livre sort.  Ce vingt-neuvième tome de la série me plaît d'autant plus qu'il y a beaucoup moins de science-fiction (voire pas du tout) et que nous somme dans l'Histoire pure et dure.  Nous sommes, donc, au début de la bande dessinée en 1963. En pleine guerre froide donc.  Blake est appelé à Berlin où un espion a été abattu.  Pendant ce temps, Mortimer doit rejoindre une mission archéologique dans l'Oural où sept cadavres, qui n'ont rien d'anciens, ont été retrouvés.    Ici nous retrouverons, donc, tout ce qui fait le sel des aventures de Blake et Mortimer. Le dessin est toujours aussi fidèle à l'original et les planches toujours aussi réussies.  Nous retrouverons, bien ente

  Hans Fallada  Passionnant En commençant ce roman, je savais que c'était un classique de la littérature mais je ne savais pas réellement à quoi m'attendre.  En refermant ce roman je peux vous dire que ce livre est un véritable chef-d’œuvre.  Mais reprenons, par le commencement, Seul dans Berlin se situe pendant la seconde guerre mondiale. Nous sommes même en 1940. Et, les allemands fêtent leur succès contre la France.  Nous sommes, donc, dans un immeuble berlinois où les habitants ont des sentiments contradictoires à propos de la guerre et d'Hitler.  Certains d'entre eux n'hésitent pas à protéger des Juifs de leurs connaissances en prenant tous les risques que vous pouvez imaginer.  Une dame juive se cache, bien entendu.  Elle sera dénoncée et pillée... par ses voisins... D'autres, donc, font partis des SS. Un d'entre eux, en particulier, Baldur Persicke va terroriser ses voisins.  Une mère de famille se rend compte qu'un de ses fils commet des atrocité

  W. Wilkie Collins Bien mais... Comme vous le savez, j'ai redécouvert Wilkie Collins, il y a quelques mois, et, depuis, je ne cesse d'emprunter ses romans, dans la bibliothèque municipale que je fréquente, et de le le lire.  A chaque roman, ou presque, je me retrouve envouter par la plume de cet écrivain et je me laisse emporter par les jolies histoires qu'il me conte.  Dans Seule contre la loi, tout commence par un mariage.  Un mariage un brun précipité.  La mariée, Valeria, a décidé de se marier sans rencontrer sa belle-mère. Elle a crue ce que son époux lui avait dit : à savoir que sa belle-mère refusait de la voir.  Valeria ne se pose pas de questions.  L'oncle de Valeria s'en pose un peu plus. Il a envoyé une longue lettre pleine de questions aux proches du marié. Il veut savoir si celui-ci n'est pas un menteur.  On lui répond brièvement.  Cela suscite plus d'interrogations que de réponses.  Valeria ne se pose toujours pas de questions. Elle a confianc

  Georges Simenon Pas si convaincue Je dois commencer cette chronique en disant que j'avais beaucoup apprécié l'adaptation de L'affaire Saint-Fiacre avec Jean Gabin dans le rôle-titre.  Il faut dire que j'ai une grande admiration pour cet acteur et que je trouve qu'il est un Maigret parfait.  L'histoire se déroule dans un village de l'Allier où l'inspecteur Maigret se trouve et que l'inspecteur Maigret connaissait. Dans l'église de ce village, une comtesse trouve la mort à l'église. Chose d'autant plus troublante que le crime avait été annoncé.  Un crime aurait lieu dans cet église. C'est la nouvelle qu'on a fait parvenir à l'inspecteur Maigret. Et, c'est ce que Maigret n'a pas réussi à empêcher.  Une défaite dure à reconnaître puisque l'inspecteur connaissait la comtesse.  Un crime parfait. C'est ce qu'il semble.  Il faut dire que l'arme du crime est bien étrange : une coupure de presse glissée dans un

  Wilkie Collins  Bien En 1870, sur le front franco-allemand, deux anglaises se retrouvent. Liées par les évènements se passant autour d'elles, elles se confient l'une à l'autre.  Elles sont pourtant bien différentes.  Mercy est allée en prison. Elle est ce qu'on appelait, à l'époque, une pécheresse. Son pêché le plus terrible étant certainement celui d'être pauvre.  A ses côté, une femme plutôt bien-née. Elle s'appelle Grace Roseberry. Et, elle compte demander, comme lui a suggéré son père sur son lit de mort, de l'aide à Lady Janet.  Comme je l'ai dit, les circonstances ont fait que les deux femmes se sont retrouvées au mêmes endroit au même moment.  Et, Grace va se prendre un obus.  Pour Mercy et pour tout le monde, la femme n'a pas pu survivre.  Alors Mercy va, un peu à cause des circonstances justement, un peu à cause de malentendus, se retrouver à usurper l'identité de Grace.  Elle va trouver sa bienfaitrice Lady Janet. Et, se faire ado

  Charles Dickens Un peu ennuyeux Oui, j'ose dire que je me suis ennuyée en lisant un livre de Charles Dickens. Et, pour vous dire la vérité, j'ai hésité avant d'écrire ce sous-titre à ma chronique.  J'ai hésité à écrire : "un peu surprenant", "assez intéressant" ou "le voyage de Charles Dickens"... Mais, la vérité est que je ne me suis pas passionnée par ce livre. Je ne pense pas le relire un jour et je ne ressors pas de ma lecture en me disant : je suis contente de l'avoir lu.  Voyage en Amérique n'est pas un roman.  C'est le récit de Charles Dickens de son voyage, je vous le donne en mille, aux Etats-Unis.  Il y a des passages que j'ai trouvé assez sympathiques. Le début du livre raconte en deux ou trois pages l'histoire d'une jeune aveugle et muette qui apprend le langage des signes.  Elle est décrit comme une personne toujours de bonne humeur, souriante et heureuse. J'ai trouvé ce passage très très beau.  Le

  Émile Zola  Excellent Si vous avez lu L’assommoir, au lycée (comme moi), sachez que Nana est la fille de Gervaise Macquart.  Elle est née dans le milieu ouvrier et elle est fille-mère.  Mais Anna, dit Nana donc, va connaitre une ascension sociale assez fulgurante. Elle se prostituait pour gagner suffisamment d'argent pour élever son fils mais elle va interpréter le rôle de Vénus dans un théâtre parisien.  Et, avant sa montée sur scène, tout le monde ne parle que d'elle.  Tout le monde se demande qui elle est, comment elle joue, si elle est belle. Lorsque la première arrive, l'effervescence est à son comble. Tout le monde attend de voir Nana.  Et, quand là, les spectateurs pensent à une farce : Nana chante aussi mal qu'elle chante. Mais, Nana a un corps de rêve et est quasiment nue sur scène.  Sa gouaille et sa sensualité vont faire tourner la tête des spectateurs et surtout des hommes.  Nana commence alors sa vraie ascension.  Elle a des amants (beaucoup) qui paient p

  Gérard Lomenec'h Instructif ! De temps en temps, j'aime lire les contes de fées tels qu'ils ont été écrit à l'origine. Je pense, bien sûr, aux contes de Perrault mais pas que... Je me rappelle, par exemple, avoir été très surprise en lisant la véritable histoire de la petite sirène. Spoiler Alert : on n'est bien loin du Disney, d'Ariel et de Polochon,... J'ai, donc, choisi de lire ce recueil de contes celtiques. Déjà, parce que j'aime les contes et légendes mais aussi parce que la culture celtique m’intéresse au plus au point (d'ailleurs, mon véritable prénom est d'origine celtique). Et, j'ai vraiment pris plaisir à découvrir ces contes celtiques.  Je ne connaissais pas 95% d'entre eux.  Il y a quelques classiques tels que Jack et le haricot magique mais pour le reste c'était vraiment de découvertes en découvertes.  Et, cela fait du bien de découvrir de tels contes à mon âge (pas encore canonique mais presque).  Il y a de la poésie